Le groupe des chilopodes est représenté par 2500 espèces dont les plus connues sont les géophiles et les scolopendres.
Venimeux et carnivores
Ces prédateurs sont hygrophiles et lucifuges : ils se cachent dans la journée dans des endroits sombres et humides et chassent la nuit toutes sortes d'animaux en s'aidant de leur forcipules. (par exemple, la scutigère, qui se rencontre communément dans le midi de la France, est un remarquable chasseur de mouches et de moustiques; elle les capture en vol à l'aide de ses longues pattes. Elle possède un appareil oculaire très élaboré.) La lithobie, espèce également fréquente sous nos climats, consomme des proies très variés (puceron, acarien, perce oreille et chilopodes) et est occasionnellement nécrophage, se nourrissant alors d'animaux fraîchement morts, comportement que l'on retrouve chez d'autres espèces de chilopodes. Comme chez les diplopodes, certaines espèces s'alimentent aussi, essentiellement l'hiver, à partir de matière végétale en décomposition. Les plus grands, les géophiles, s'attaquent parfois aux vers de terre.
Les réactions de défense des chilopodes sont la fuite ou l'injection de venin après morsure des forcipules. La faune de la France compte seulement deux espèces appartenant à la famille des scolopendridés : l'une d'elles se limite à la corse, l'autre répandue dans le sud méditerranéen (scolopendra cingulata), est réputée mortelle. En réalité, les risques sont surtout réels pour les autres arthropodes (les araignées peuvent mourir instantanément) ; quelques cas de mortalité humaine ont cependant été rapportés, mais uniquement par des espèces exotiques.
Le venin, qui varie d'une espèce à l'autre contient en particulier une protéine pharmacologiquement active, accompagnée de substances comme l'histamine et l'acétylcholine. La morsure a un effet différent selon la période de l'année : la douleur est atténuée l'hiver, très vive le printemps et l'été.

Je vais vous parler principalement des scolopendres : un animal de la classe des chilopodes

1) La scolopendre : une réserve à venin.
D'ordinaire elle se cache dans la journée sous les pierres, la mousse ou les feuilles; elle ne sort de sa cachette que la nuit pour partir en chasse; ses victimes favorites sont les araignées, les vers et les insectes. Si par chance elle rencontre l'un de ces malheureux, elle le saisit de sa dernière paire de pattes, les plus longue et plus robustes que toutes les autres, le serre contre son corps, le «mord» à l'aide des crochets vénénifères des forcipules puis le tue en quelques minutes. Le venin de la scolopendre est aussi dangereux pour l'homme: une piqûre au doigt peut faire enfler tout le bras. En France, la scolopendre n'a pas plus de 12 cm de long; son tronc est formé d'environ 21 anneaux. Il existe des espèces beaucoup plus grosses, spécialement dans les pays tropicaux: la scolopendra gigantea en Amérique du Sud, mesure une trentaine de centimètres ; la scolopendra morsitans d'Afrique du nord n'a que 12 cm.
La scolopendre est un mille patte carnassier (genre scolopendra possédant 21 paires de pattes) à la morsure venimeuse (douloureuse pour l'homme) courant dans le midi de la France et dans les régions tropicales.

Une tête de scolopendre Cette vue ventrale montre, en haut et à droite, la base des deux antennes; en bas et à gauche, deux segments du tronc avec leurs appendices. Les pièces buccales de la scolopendre comprennent (comme chez les insectes) une lèvre supérieure, une paire de mandibules, une paire de mâchoires et une lèvre inférieure en partie cachée par les forcipules, qui correspond aux premiers appendices, fortement modifiés. Chaque forcipules à la forme d'un crochet dur est en relation avec une glande à venin, ce qui permet à l'animal de saisir et de tuer les proies.

2) La lithobie est un Mille-pattes carnassier, de couleur brun roux, et fréquent sous les pierres et dans l'humus du midi. Elle enserre ses victimes à la façon d'un serpent. Comme beaucoup d'espèces de myriapodes, elle vit sous les cailloux ou les feuilles mortes. Son tronc se compose de 19 articles et mesure 2 à 3 cm de long. Les lithobies sont des animaux très voraces:
La faim les pousse parfois à s'attaquer aux lombrics, bien que ceux-ci soient 10 fois plus gros qu'elles. Pour cela elles enserrent leurs victimes à la façon d'un serpent; elles ne peuvent la broyer, mais la "mordent" en lui injectant une substance toxique.

3) scutigère une championne de vitesse.
Il y en a souvent sur les plafonds obscurs et dans les caves des vieilles maisons où elle fait la guerre aux petits insectes. Pour un myriapode, la scutigère a une vitesse incroyable; peut être est-ce pour cette raison qu'elle est connue. Elle a des membres très long, dont les derniers sont composés de 450 à 500 articles (c'est à dire de tout petits morceaux), très agiles, et un corps trapu; elle a aussi des antennes plus fines qu'un cheveu, et composées de centaines d'articles. La scutigère est répandue dans tous les pays d'Europe méridionale. D'autres genres semblables se trouvent dans les régions tropicales et subtropicales.

4) L'himantarium : le géant de l'espèce.
Voici l'espèce géante des géophiles, Myriapodes au corps très allongé et très fin. L'himantarium atteint 20 cm de long; le nombre de ses anneaux varie dc 130 à 173. Malgré ses dimensions imposantes, l'himantarium est inoffensif: Certaines espèces des géophiles sécrètent une substance luminescente.

II : Il y a aussi les diplopodes qui font partie des Myriapodes
Les diplopodes sont pourvus de peux paires de pattes par anneau, sauf les quatre premiers anneaux qui ne portent qu'une paire de membres. Ils ont un appareil masticateur faible et, contrairement aux chilopodes ils ne sont pas carnivores mais végétariens.

1) les iules en cas d'attaque, ils font les morts.
Les iules sont des milles pattes communs de 2 ou 3 cm de long. Lorsqu'on les tracasse, ils se roulent en spirales et font les morts. 11 ont encore un autre moyen de défense: dès que l'ennemi approche (par exemple si nous le prenons entre nos doigts), ils émettent, par les trous situé sur chaque anneau, un liquide qui dégage une odeur répugnante. Beaucoup d'insectivores, qui n'ont pourtant pas l'odorat très fin, refusent de les manger.
Les iules font partie de la classe des diplopodes. Ce sont des milles pattes au corps cylindrique, qui se nourrissent de végétaux en décomposition; ils vivent sous la mousse ou sous les pierres. Ils possèdent jusqu'à 120 segments qui portent chacun deux paires de pattes (le total est quand même loin de "milles pattes".

2) Les polydesmes : des habitants des bois.
Ils se reconnaissent aux développements alaires (carènes) dont les anneaux de leurs corps sont pourvus. Ils vivent dans les bois parmi les feuilles mortes et les écorces d'arbre.

3) les gloméris : une sphère dorée.
Ils ont 8 à 16 mm de long. Ce sont les seuls myriapodes des dont on peut dire qu'ils ont une certaine beauté, à cause des teintes dorée de leur corps. Quand ils sont recroquevillés ils forment une véritable petite sphère. Ils vivent dans les régions alpines, dans les bois et dans les prés.
J'en conclus que tous les animaux de la classe des chilopodes ont des moyens de défense, qu'ils thient la lumière et qu'ils chassent la nuit.
Que tous les animaux de la classe des diplopodes ont aussi des moyens de défense et qu'ils ont des moyens pour tromper leurs prédateurs ;par exemple le iules se met en boules pour faire croire qu' il est mort mais il jette aussi une substance répugnante.
Si j'ai voulu réaliser cet exposé, c'est parce que durant mes vacances dans le midi je me suis beaucoup intéressé aux iules et aux scolopendres, Mais c'est aussi parce que chez moi j'élève une scolopendre.